Geocaching

Je suis un des plus anciens géocacheurs du Québec.

J'ai trouvé ma première géocache le 16 avril 2006, à St-Honoré, non loin du réservoir d'eau.

On peut voir mon log dans les archives du site.



La logistique informatique de ce jeu ou sport qu'est le géocaching est une vraie merveille. Si tout fonctionnait aussi bien dans les organismes publics ou privés, ça serait pas mal mieux.

Les géocaches dites traditionnelles sont pour la plupart constituées d'un contenant de grosseur variable pouvant contenir des bibelots ou des objets recherchés. Les geocaches sont cachées un peu partout et vous devez les trouver à l'aide de leurs coordonnées géographiques sur le site de géocaching et l'utilisation d'un gps, d'une tablette ou de votre cellulaire. La précision gps est plus ou moins 10 m. Parfois pile, parfois un peu d'écart.

Alors que plusieurs géocacheurs ont déjà des milliers de géocaches trouvées, voire des dizaines de milliers, moi, ce matin, j'étais encore à 391. Et pourtant, ce ne sont pas les géocaches qui manquent.



Faudrait bien qu'un jour j'atteigne 400. J'ai vu qu'il y en avait 5 proches et je suis parti à leur recherche cet après-midi.

J'ai trouvé la Baillargeon sur la route Baillargeon. Yé! J'étais le 51 ème visiteur de cette cache. Voyez mon log et celui de mon prédécesseur. Eh oui, 91,000 géocaches trouvées c'est un peu plus que mes 390. Bon, pas grave, c'est le plaisir qui compte.



J'en ai trouvé 3 autres, dont 2 près de la Pozer au rang St-Pierre.



Bon, comme cela m'arrive souvent, il y en a une que je n'ai pas trouvée. J'ai eu beau m'égratigner dans les branches, me faire piquer par les insectes et être sur le bord de dire de gros mots, pas trouvée. Sur le site, je peux voir que mes deux prédécesseurs ne l'ont pas trouvée non plus. Le proprio va devoir faire la maintenance et s'assurer qu'elle n'est pas disparue.

Le geocaching se pratique beaucoup en famille aussi. C'est un prétexte pour aller dehors et visiter de nouveaux lieux. Une activité à la fois intellectuelle et physique.

Anecdote : Le 30 septembre 2017 avait lieu à St-Georges un "event" rencontre de géocacheurs venus d'un peu partout au Québce. La rencontre avait lieu au restaurant le St-Ben's et personne, je dis bien personne, n'a eu de difficultés à trouver l'endroit!

Je vous mets une petite vidéo en français :



Luc, à 395.

Hier, j'ai fini la journée avec un total de 395 géocaches trouvées et comme je voudrais atteindre 400 cet été (il y en a qui en trouve 100 par jour), j'ai décidé de me forcer et d'essayer d'en trouver 3 nouvelles que j'ai repérées sur la carte dans les rangs St-Guillaume et St-Alexandre. C'est entre St-Benoît et Beauceville.

Voyez sur la carte :



Comme dans toute chose, il y a des hauts et des bas en géocaching. Si vous regardez bien la carte vous pouvez voir une petite icône bleue avec un visage déçue près du lac des Îles du rang Ste-Anne. Ça signifie que je n'ai pas trouvé cette géocache quand j'y suis allé le 2 septembre 2017. Je me souviens bien de cette journée. J'avais déposé ma tablette de l'époque sur le capot de l'auto et je suis parti. Rendu à St-Benoît, j'ai pensé à ce que j'avait fait. Je suis retourné et ai trouvé la tablette avec l'écran endommagé.

Aujourd'hui aussi j'ai été un peu déçu. J'ai trouvé une des trois géocaches en mauvais états. Plus de couvercle et gorgée d'eau. Je vais la "loguer" comme trouvée mais je vais laisser un message pour le propriétaire afin qu'il la répare ou l'archive.

J'ai eu aussi deux choses intéressantes. Comme je passais devant le marais Douville, j'ai repéré cet oiseau loin de l'autre côté du marais. J'ai dû zoomer jusque dans le numérique pour cette image.



C'est un jeune pygargue et d'après cette teinte bien brune, je pense qu'il peut s'agir d'un jeune de cette année. Remarquez que même les jeunes de l'année peuvent parcourir de grandes distances une fois qu'ils ont appris à voler. Des centaines, voire des milliers de kilomètres comme on a pu le constater avec un jeune pygargue muni d'une antenne repéré à St-Gédéon. Il était né à Rimouski et était allé faire une balade à Frédéricton, Nouveau-Brunswick, puis à Cape May New Jersey avant de revenir au Québec. Lors de sa découverte à St-Gédéon après ça, il avait juste 8-9 mois.

L'autre chose intéressante est ceci que j'ai trouvé dans la première géocache que j'ai faite.



Ça s'appelle un " Travel bug" ou si vous préférez un "objet voyageur".

C'est une des curiosités que l'on peut rencontrer en pratiquant ce jeu.

Les travel bugs sont immatriculés. Ils ont un numéro à l'arrière que je ne dois pas révélé mais qui me permet d'en apprendre plus sur cet objet sur le site de géocaching.

Allons donc voir ce qu'il en est de notre raton.

Je vais sur le site de Geocaching, je clique sur jouer puis Objets voyageurs. J'utilise son no d'immatriculation et j'obtiens sa fiche. Je vous l'avait dis que c'est une petite merveille d'organisation.

On apprend le nom du travel bug : Ron the Raccoon. Parti en voyage le 2 août 2019 en Ontario.
Il a 11,900 km de parcourus. Il a été ramassé dans une géocache et replacé dans une autre 214 fois. En 2019, il est allé en vacances à Nassau. Voyez son parcours.



Je vais le loguer lui aussi et lors d'une prochaine sortie de géocaching le placer dans une autre géocache pour qu'il continue son voyage.

La prochaine fois, j'espère que j'aurai atteint mon objectif de 400 géocaches trouvées.

Et voilà! Ma 400 ème géocaches trouvées!

Il m'en manquait 2. Je les ai donc choisies avant d'aller les chercher.

Sur la 35 ème avenue à St-Georges, j'ai choisi une cache traditionnelle, soit une assez grande pour recevoir l'objet voyageur (travel bug) Ron the Raccoon que j'avais ramassé à Beauceville. C'était une belle géocache dans un lieu tranquille avec place pour stationner et en plus des bleuets. Ron the Raccoon a beaucoup apprécié que je le dépose là. Voilà pour 399.

L'autre géocache, qui allait être la 400 ème, je l'ai choisie différente. J'ai choisi une "géocache virtuelle". Ce qui veut dire qu'il n'y a pas de cache comme telle mais un lieu à voir et des questions à répondre. J'ai choisi la cache virtuelle du Pont couvert de Notre-Dame-des-Pins.
Dans la description de la géocache, il y avait deux questions à répondre à partir d'éléments trouvés sur les lieux, et, il fallait prendre une photo du gps ou du téléphone avec le pont en arrière-plan et envoyer le tout au proprio de la géocache. Ce que j'ai fait. La 400 ème est maintenant inscrite.

Comme il y en avait une autre tout près (une cache de Champou), je l'ai aussi faite et j'en ai maintenant 401. Je n'aurais pas dû faire ça puis que ça m'incite maintenant à en faire 500!

Une dame s'est approchée tout de suite après et m'a demandé si je faisais du géocaching. Niki 54. On a jasé un bon 20 minutes. Elle m'a appris beaucoup de choses sur la technique et les nouvelles tendances en géocaching. C'est comme dans tous les domaines, on peut apprendre chacun de son côtés mais c'est mille fois plus productif de travailler et d'apprendre en groupe.

Voici nos logs pour cette géocache :



Images.